
Japon 2025
Tochigi
Avec Kazuaki Iwashita
Traductrices : Hinako Makita, Rei Sakura et Tomomi Imamura
Yuri Hayakawa et Hidetoshi Nogi
Tochigi
Avec Kazuaki Iwashita
Traductrices : Hinako Makita, Rei Sakura et Tomomi Imamura
Yuri Hayakawa et Hidetoshi Nogi
Au Japon, à quelques heures de Tokyo, il y a la ville de Nikko avec ses sanctuaires traditionnels et ses montagnes sacrées. Mais juste avant, il y a Tochigi. Tochigi est une ville où chaque année, des millions de touristes passent sans jamais s’y arrêter pour rejoindre les parcours balisés de Nikko. Pourtant, à quelques kilomètres de la gare de Tochigi, il y a un batiment étrange, blanc et rose, où est inscrit New Ginger Museum. Il s'agit du musée du gingembre, petit musée local qui promeut l’usage du gingembre dans la cuisine japonaise.
Son fondateur, Iwashita-San, un personnage à la fois excentrique et solennel, nous raconte son histoire, et ses ambitions pour son musée. Par son intensité visuelle et sonore, le Iwashita New Ginger Museum marque la rétine. Il est le symbole de cette ville en manque de mythes et de légendes.
Iwashita-San se confie à travers son musée : le petit renne rose, mascotte du musée, c’était la peluche d’enfance de sa fille. Et derrière une petite cloison dans la dernière salle du musée, de vieilles photos de famille sont discrètement affichées.
Et même si le gingembre dont il fait la promotion est loin de venir de Tochigi, il est devenu le symbole de cette ville en manque de passage.
Finalement, ce musée n’est-il pas aussi un moyen de donner une âme à un lieu qui en manque ?
Les mots de John Ford résonnent alors : Quand la légende dépasse la réalité, imprimez la légende (The Man Who Shot Liberty Valance, 1962)
Son fondateur, Iwashita-San, un personnage à la fois excentrique et solennel, nous raconte son histoire, et ses ambitions pour son musée. Par son intensité visuelle et sonore, le Iwashita New Ginger Museum marque la rétine. Il est le symbole de cette ville en manque de mythes et de légendes.
Iwashita-San se confie à travers son musée : le petit renne rose, mascotte du musée, c’était la peluche d’enfance de sa fille. Et derrière une petite cloison dans la dernière salle du musée, de vieilles photos de famille sont discrètement affichées.
Et même si le gingembre dont il fait la promotion est loin de venir de Tochigi, il est devenu le symbole de cette ville en manque de passage.
Finalement, ce musée n’est-il pas aussi un moyen de donner une âme à un lieu qui en manque ?
Les mots de John Ford résonnent alors : Quand la légende dépasse la réalité, imprimez la légende (The Man Who Shot Liberty Valance, 1962)

































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