ABOUT
    I am a designer and photographer born in 2001 in Metz (Eastern France). Gratuated from École Boulle in 2022, I am currently a design master student at ENSCI - Les Ateliers.
Also laureat of national French Ministry of Culture open call “Mondes Nouveaux”, I collaborated with Internation Center of Glass Art (CIAV, Meisenthal) and glass artist during the year 2022.
From February to July 2023, I was design resident of National Taiwan Craft Research and Development Institut (Nantou, Taiwan).



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LES ATAYALS DE DONGYANSHAN







Taiwan 2023
Dongyanshan

Reportage pour le National Taiwan Craft Research and Development Institute

Fixeurs : Li Lu-Zhu (軝笢糲), Huang Yuan-Er, Li Ya-Hui (李雅慧)
Traductrice : Chang Tzu-en

Dans les montagnes de Dongyanshan, il y a de vastes forêts de bambous, des territoires encore inaccessibles au public. Ces forêts appartiennent à la communauté autochtone des Atayal. Ils vivent de la culture du bambou Makino depuis plusieurs générations. Selon leurs propres mots, ils ne sont ni Chinois ni Taïwanais. Ils étaient là avant les autres, et leurs terres, héritées de leurs ancêtres, ne sont pas à vendre. Ils le répètent sur la route comme pour me convaincre.

Pour accéder à ces vastes forêts de bambous, il faut avoir l’autorisation des responsables de la communauté. Je suis accompagnée par Huang Yuan-Er et Li Lu-Zhu. C’est le frère de Lu-Zhu, surnommé Ashan, qui gère ces forêts et me guide.
Les coupeurs de bambous travaillent entre sept et huit heures par jour. L’un d’eux, Huang Hao-Yun, me raconte qu’autrefois, ces territoires étaient vierges, le bambou Makino y a été planté par les générations précédentes. Aujourd’hui, ce bambou se développe à grande vitesse. Sa robustesse est mise à l’épreuve par les vents violents des moussons qui soufflent chaque hiver sur les montagnes de Taoyuan, le rendant toujours plus résistant et garantissant sa qualité.

Même si la conservation de leur terre semble une priorité, les vastes forêts de bambous commencent à subir peu à peu les vagues du tourisme de masse. Alors, pour satisfaire les attentes, une petite forêt de bambous aménagée est accessible pour quelques visites guidées. D’après Li Lu-Zhu, la majorité des visiteurs sont Taïwanais, mais dans quelques années, les étrangers arriveront. Alors, il faudra aménager les routes, ratisser les chemins et construire des ponts pour rapprocher les hommes d’une terre qui deviendra bientôt un espace de loisir.











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